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ARDECHE juin 2018




Séjour en Ardèche du mardi 5 juin au  vendredi 8 juin 2018


1er jour :

Départ de Bozouls à l’heure annoncée pour 13 randonneurs du club «  Entre Causse et Dourdou » avec un premier arrêt à La Canourgue pour une pause café. Puis direction Le Bleymard pour une randonnée en direction du sommet de Finiels.
Des pentes du Mont Lozère à la ligne de partage des eaux, ici se dispersent ces petits cours d’eaux qui feront plus loin les grandes rivières. Le sommet du Finiels, le plus haut point du mont Lozère 1699m. Nous sommes à la frontière des barres de schistes du Mont Lozère et les blocs granitiques qui délimitent la Margeride.
 De cette montagne, les seuls témoins restent ces menhirs ou montjoies qui pourraient encore servir de repère dans la tourmente. On peut en trouver 150 taillés dans du granite situés sur une zone de calcaire. Sens religieux ? Ils conservent leur mystère. Nous prendrons notre pique-nique en haut du sommet avec un panorama et des vues superbes. La dernière montée nous aura permis de tester notre endurance pour les prochains jours.
Arrivés au gîte, installation et repas après un bon apéro… (Question d’habitude)

2ème jour :

La météo annoncée étant déplorable, on décide de changer notre programme, après un café pris à notre Q G (super) et ayant obtenu le changement d’heure pour la visite de l’après midi en matinée, nous voilà partis vers
le musée/magnanerie de Lagorce.
Le musée magnanerie de Lagorce constitue un témoin majeur de la sériciculture. Il retrace l’histoire fabuleuse de la soie commencée en Chine il y a 500 ans. Elevages traditionnels et complets de vers à soie dans la magnanerie : de l’œuf au papillon pour que le cycle de vie des vers à soie soit pour nous compréhensible.
Expérience unique et authentique. Bref un super moment avec un guide très compétent. (Il parle de « domestication » des vers à soie) ;
La randonnée de l’après midi nous amenait à Prunet. La haute vallée de la Ligne à Prunet, présente toujours de nos jours un paysage façonné par l’homme, témoignant de ce qu’était l’organisation ancienne de la vie pastorale et agricole des versants.
Le petit village de Prunet sur la route du col de la Croix de Millet est dominé par l’église Saint Grégoire construite au XIème siècle, cette église prieurale s’est élargie au XI, XVII et XIX ème siècle, des concerts y sont donnés grâce à son excellente acoustique.
En chemin, la chapelle Sainte Philomène, fut construite avant la révolution, elle est dédiée à Ste Philomène qui accomplit le miracle de redonner la vue à une petite fille d’un hameau voisin.
Le paysage est organisé en terrasses appelées faïsses. Les anciens ont façonné la pente pour obtenir des surfaces planes permettant la culture vivrière telle que le chanvre, les céréales, les vignes, les pommes de terre. De nombreuses châtaigneraies, parfois abandonnées sont présentes sur le territoire.
Au sommet du promontoire, col de la Croix Millet, vue imprenable sur la vallée  du Lignon, village de Jaujac et ses deux necks, pitons de lave dégagés par l’érosion (ancienne cheminée de volcan).
Soirée pizza après un bon apéro (question d’habitude)

3ème jour :

Après notre petite halte à notre QG ( café) nous voilà repartis vers la randonnée du jour vers le village de Joannas.
Ce nom proviendrait de Saint Jean, Sancti Joannis. La commune est adossée à la Cham du Cros, l’un des contreforts de massif du Tanargue qui culmine à 1202 m .L’église Notre Dame de L’Annonciation fut édifiée en 1150, château féodal du XIIème.
Le château de Logères  a été reconstruit au XVIIIème  sur les fondations d’une ancienne bâtisse du XIVème siècle. Actuellement propriété privée, il fut réquisitionné et servit aux maquis FFI du sud de l’Ardèche.
Par un ancien chemin « caladé » vue sur le hameau de Rocher, puis on aperçoit le village de Prunet. Arrivés au hameau du Cros, pique-nique alignés sur des murets en pierre. Bon moment sandwich. Traversée du ruisseau de St Martin, châtaigneraies, chênes verts… Champignons ??? Dans le groupe se trouvent quelques nez…
Elles pointent leur crête colorée or, la pluie de ces derniers jours leur donne des ailes. Elles retrouvent leur superbe pour se dresser toutes guillerettes en attente d’être cueillies : les giroles.
Les têtes noires ont,elles aussi fait partie de la poussée et nous offrent leur savoureuse tête : les cèpes.
Une poêlée au gîte nous satisfera.
Une route nous amène jusqu’à Blaunac, puis un chemin forestier vers La Grangette. Problème du ruisseau en eau ? Il est devenu infranchissable, donc retour par la route (aucune prise de risque)
Le village de Balazuc nous attendait pour la visite de l’après midi.
Balazuc, mérite une visite particulière, surplombant la rivière l’Ardèche, classé «  plus beaux villages de France » accroche ses pierres bleutées à flanc de paroi, dévalant la falaise. Allures sarrasines avec son riche patrimoine restauré, château féodal, donjon carré du XIème siècle.
Le Muséum de l’Ardèche nous permettait de faire un voyage insolite de 350 millions d’années la découverte des ammonites, dinosaures et autres créatures du passé autour d’une fabuleuse collection de Bernard Riou.
Chaque fossile est un témoin unique de la vie passée sur notre planète et en particulier des temps inconnus par l’homme. Les couches géologiques constituent de véritables encyclopédies de l’évolution de la vie au cours des temps géologiques.
600 fossiles  pour une histoire géologique locale. Passionnant et très instructif.
Retour au gîte, soirée ardéchoise après un  bon apéro (question d’habitude)

4ème jour :

Belle randonnée pour clôturer ce séjour avec de beaux villages traversés, avec la circulation de ce magnifique ruisseau qu’est La Toufache.
Ses rives ombragées nous accompagnent durant de longs moments. Les villages de Laurac ( mérite une visite) Les Piles, Chadeyron.  Superbe chemin le long de la corniche avec une très belle vue sur les villages de Largentière, Montréal, Chassiers.
Le restaurant «  La Calèche » à Largentière nous attendait pour déjeuner en terrasse autour d’un menu ardéchois.
L’heure était arrivée de reprendre les minis bus pour le retour.
Après un arrêt infructueux au village Les Vans pour le chocolatier (fermeture annuelle) retour sous de beaux orages alternant avec des éclaircies. L’arrêt à Mende ne fut pas une réussite … trop de monde, trop de décibels… bref  impossible de se garer. Un village plus loin nous permettra de nous désaltérer.
Retour sans encombre à Bozouls.
Les 4 jours semblent satisfaire le groupe présent.

Jean


 















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