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SAINT ANTONIN NOBLE VAL 03/2023

 

Séjour Saint Antonin Noble Val

 

Mardi 14 mars 2023 : RV à 8 h pour nous transporter à Saint Antonin Noble Val avec 2 mini-bus et 1 voiture.

 

Le trajet n’est pas bien long et, avant l’effort, nous avons le temps de déguster un cake, un pain d’épices préparés par Françoise et une fouace.

 

Nous sommes prêts à entamer une longue montée par la côte Rodanèze, ancienne côte des Anes et nous observons d’ailleurs au passage la fontaine des ânes mais nous ne nous désaltérons pas. Le chemin, bordé de murets de pierres sèches et de chênes, nous offre de belles vues aériennes sur le village de Saint Antonin.

 

Nous faisons la halte de midi à côté de la grotte du Bosc où des tables et des bancs ou, pour certains, le porche de l’église plus abrité, nous accueillent.  Coup d’œil au lavoir et nous reprenons la route.

 

Nous dépassons la plus ancienne ferme de la région, abandonnée depuis longtemps, qui mérite les travaux qui semblent avoir débuté.

 

Le chemin longe ensuite l’arête rocheuse du Roc Deymié. Malheureusement, une pluie assez soutenue nous empêche de faire une halte pour profiter pleinement du spectacle.

 

Nous entamons alors une longue descente, assez difficile avec cordes et échelle, caillouteuse et glissante qui nous ramène au village.

 

Après nous avoir quitté nos chaussures boueuses, nous pouvons entreprendre la visite de Saint Antonin riche de patrimoine. On peut citer la halle  couverte, la maison romane, restaurée à l’initiative de Viollet-le-Duc, la caserne des anglais, les maisons médiévales et leurs nombreuses sculptures en façade, les solhelo au dernier étage des maisons où l’on mettait à sécher le linge ou les récoltes ou les peaux d’animaux, l’ancien établissement de bains (diabète, goutte), ouvert en 1924 mais fermé après la grande crue de 1930, les anciennes tanneries et moulins le long de la dérivation de la Bonnette.

 

A noter que St Antonin, rattaché à l’Aveyron jusqu’en 1808, a gardé des eaux d’une faible minéralité et d’une grande pureté.











































Mercredi  15 mars 2023.

 

Du Moulin de Roumégous où nous avons posé nos valises pour ce séjour, nous partons pour la journée avec un temps plus sûr que la veille.

 

Après l’ancienne cartonnerie en ruine, nous prenons un chemin jalonné de fragons et d’asperges sauvages. Près de la ferronnerie d’art (anciennes tanneries), nous admirons les nombreuses cascades. Nous empruntons

ensuite un chemin que nous disputons au ruissellement de l’eau pour

atteindre, après un passage à gué périlleux, le trou et la grotte de la Gourgue où nous nous restaurons, il est midi. Les buis tapissés de mousse offrent un paysage plein de mystère. Il est temps d’entreprendre une longue montée. Encore quelques kilomètres et le calvaire en ruine  nous annonce la descente vers le gîte d’où, après un petit repos, nous repartons pour compléter la visite du village

































Jeudi 16 mars 2023.

Dernier jour orienté vers le patrimoine et d’abord le village de Bruniquel (un des « plus beaux villages de France ») qui connut au moyen-âge une grande prospérité grâce au commerce du lin, du chanvre et du safran. Le village comporte en fait 2 quartiers : le vieux et le « neuf », tout comme les 2 châteaux, le vieux (XIIème siècle) et le jeune (XVème siècle).  Nous montons aux châteaux par les ruelles au nom parfois cocasse, la rue Trotte-Garces (remarquer que garce est juste le féminin de garçon sans aucun sens péjoratif à l’origine), la rue Bombe-cul, nous admirons également les portes du village,  les nombreuses maisons médiévales, les placettes, les plantations d’iris, d’acanthes. Deux guides nous attendent pour la visite des châteaux et la légende de la reine Brunehaut. Une salle contient des reproductions des découvertes d’éléments de la préhistoire, une autre est consacrée à la grotte de Bruniquel qui fait encore l’objet d’études car on y a découvert des traces humaines datant de 176 500 ans.

Sur les terrasses au soleil nous profitons des vues sur l’Aveyron et son affluent la Vère.

 

Nous rejoignons le restaurant La Terrasse à Penne pour un excellent repas avant d’entreprendre la visite du village blotti sous son château du XIIIème perché sur un éperon rocheux.

 

Gîte à l’hébergement et aux repas de qualité, randonnées agréables et variées, plaisir de la découverte, patrimoine riche, tout était destiné à nous contenter : merci à Alain et Simone.

 

Brigitte























































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